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PANAF-NEWS 18-08-2014 
 
# EODE Press Office / GILBERT NKAMTO, N° 2 D’EODE, SUR ‘LA VOIX DE LA RUSSIE’ : BOKO HARAM AU CAMEROUN 
 
EODE Press Office/ 2014 08 14/ 
Avec La Voix de la Russie/ 
 
Interview de Gilbert NKAMTO, Administrateur général d’EODE-AFRICA et N° 2 de l’Ong EODE, panafricaniste et camerounais, ce 14 août 2014, par le journaliste Igor YAZON pour les services Afrique de la Radio LA VOIX DE LA RUSSIE.  
 
Interview sur la Thématique :  
BOKO HARAM AU CAMEROUN  
 
et dont les questions portent notamment sur  
1 - La présence de Boko Haram au Cameroun,  
2 - La tension qui existerait au Cameroun entre chrétiens et musulmans,  
3 - Le rôle de la Communauté internationale pour endiguer la menace qu’exerce Boko Haram, qui menace la stabilité au Cameroun et au Nigeria. 
4 - Comment expliquer l’impuissance du Nigeria, puissance militaire africaine, face au Boko Haram … 
 
# Article de Igor YAZON sur LA VOIX DE LA RUSSIE 
et interview audio en podcast de Gilbert NKAMTO sur : 
http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/5646896/276023022/  
 
Extrait de l’analyse de ‘La Voix de la Russie’ : 
« Boko Haram menace le Cameroun. A qui le tour ? (...) 
Boko Haram nigérian se montre tout particulièrement actif parmi les groupes terroristes islamiques agissant en Afrique de l’Ouest, au Sahel, en Afrique du Nord et de l’Est. 
Le groupe s’est formé au milieu des années 2000 comme une secte religieuse. Ses militants s’appellent « Talibans nigérians » en se solidarisant avec les Talibans afghans qui luttent contre les Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001. Boko Haram est un cauchemar pour les Etats du Nord du Nigeria et préoccupe en permanence les autorités à Abuja. « Boko Haram a grossi comme un cancer » qui veut « tuer » le pays», a dit un jour le président nigérian Goodluck Jonathan. La secte est devenue ces dernières années un groupe militarisé puissant qui menace déjà les voisins du Nigeria. » 
 
EODE Press Office 
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PANAF-NEWS 12-02-2014 
# EODE THINK TANK / ANALYSE GEOPOLITIQUE / LES VRAIES QUESTIONS SUR L’INTERVENTION FRANÇAISE EN CENTRAFRIQUE 
 
EODE Think Tank / 
Avec La Voix de la Russie - L’Axe Afrique-Russie – EODE Press Office / 2014 01 25 / 
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Une analyse géopolitique de Mikhail GAMANDIY-EGOROV 
(La Voix de la Russie / L’Axe Afrique-Russie) : 
 
La récente intervention armée de la France en République centrafricaine a ouvert un certain nombre de questions. D’une part, sur les raisons de ce conflit interne qui paraissent encore assez obscurs. Et d’autre part, si le rôle joué par la France dans ce pays serait si « bénéfique » comme le prétend ardemment l’Elysée. 
 
La plupart des médias nous annoncent que le conflit centrafricain s’enlise dans des affrontements inter-religieux avec comme résultat un véritable drame humain. Mais la question qui se pose, c’est le rôle de l’Etat français dans cette crise, présenté par certains comme étant le « sauveteur ». Pourtant, l’intervention actuelle des forces armées françaises ressemble plus à la nécessité de sécuriser une fois de plus ses intérêts que par la volonté « de mettre fin à une situation humanitaire catastrophique ». Sans oublier que l’instabilité que connait la Centrafrique, ainsi que d’autres pays d’Afrique francophone est bien souvent justement due au rôle peu pacifiste de l’élite hexagonale. 
 
LE CONTRÔLE DE L’ECONOMIE CENTRAFRICAINE PAR LA FRANCE MENACE PAR LA CHINE 
 
A la base, il faut quand même rappeler que la République centrafricaine est un pays ayant connu dans son histoire plus ou moins récente un bon nombre de coups d’Etat dans lesquels l’Elysée ne jouait pas le dernier rôle, bien au contraire. Il faudrait aussi se rappeler que le fameux Jean-Bedel Bokassa qui s’était autoproclamé empereur, était à la base un pur produit du système de la Françafrique. 
 
Aujourd’hui, les principales sociétés françaises contrôlent l’économie du pays et c’est un fait également bien connu : Bolloré, Areva, Total, France Telecom, Castel, CFAO… Tous ont leur part du gâteau. Mais à l’instar des autres pays d’Afrique, y compris francophones, la Chine a commencé sérieusement à nuire aux intérêts français depuis les dernières années. Principalement dans le domaine du pétrole dans lequel l’Empire du milieu a fait une entrée impressionnante. Preuve de ce rapprochement de la RCA avec la Chine, l’entreprise pétrolière d’Etat chinoise CNPC (China National Petroleum Corporation) a obtenu la reprise du permis de recherche, de développement et d’exploitation du site pétrolier de Boromata, situé dans le nord-est du pays. 
 
Ce rapprochement rapide et dans un secteur clé comme le pétrole, entre la RPC et la RCA n’a pas seulement accentué les inquiétudes de Paris, lassé de perdre de plus en plus son influence dans ses « anciennes » colonies, mais aussi de Washington, également peu ravi des positions de force de la Chine sur le continent africain. Les câbles diplomatiques étasuniens sur cette question en sont une preuve nette. D’ailleurs en mars 2013, le désormais déchu Francois Bozizé avait affirmé sur les ondes de Radio France International (RFI) qu’il a été renversé « à cause du pétrole ».Mis à part le pétrole, Bozizé avait également commencé un rapprochement avec Pékin dans le domaine militaire, notamment à travers des programmes grâce auxquels des officiers centrafricains allaient suivre des formations en Chine. Un autre secteur que Paris a l’habitude de contrôler dans ce qu’il considère encore ses possessions. 
 
LES RAISONS CACHÉES DE L’INTERVENTION FRANÇAISE EN CENTRAFRIQUE  
 
Selon plusieurs spécialistes, dont le journaliste camerounais Olivier Ndenkop, auteur de l’article « Les raisons cachées de l’intervention française en Centrafrique », les raisons de l’intervention armée française seraient purement d’ordre économique et politique, et aucunement humanitaire comme l’a martelé à plusieurs reprises François Hollande.  
 
Ce que l’on peut noter aussi, c’est qu’à part le désir de contrer à tout prix la colossale influence chinoise en Afrique, il s’agit également d’une volonté de limiter l’influence grandissante d’autres acteurs, parmi lesquels l’Inde ou le Brésil. Sans oublier l’Afrique du Sud qui à titre de leader du continent africain est de plus en plus appelée à avoir une participation active dans la résolution des conflits sur le continent. En effet et depuis plusieurs années on pouvait observer l’agacement de l’Elysée de voir Pretoria vouloir jouer un rôle de plus en plus important dans la résolution des conflits, y compris en Afrique francophone. 
 
TOUJOURS LES INTERETS GEOPOLITIQUES … 
 
Pour revenir à l’intervention française en Centrafrique, elle est loin de faire l’unanimité au sein de la population centrafricaine. Certains affirment même qu’elle ne fait qu’attiser les violences entre les différentes milices et groupes de population. D’ailleurs, une manifestation a eu lieu tout récemment dans la capitale Bangui pour protester contre la présence militaire française, accusée de « partialité » dans le conflit centrafricain. Les protestataires scandaient notamment « Non à la France » et « Hollande criminel ». 
 
Le drame humain centrafricain serait donc vraisemblablement un exemple supplémentaire d’affrontements entre intérêts économiques et géopolitiques opposés. Et une fois de plus, derrière les interventions armées dites « humanitaires » se cache tant bien que mal la volonté de préserver ou d’arracher à tout prix ses dividendes plutôt que de sauver véritablement des vies humaines. 
 
Mikhail GAMANDIY-EGOROV 
http://afriquerussie.wordpress.com/  
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http://french.ruvr.ru/2013_12_24/Intervention-francaise-en-RCA-engagement-humanitaire-ou-enieme-tentative-de-contrer-la-Chine-9856/  
 
http://www.eode.org/eode-think-tank-analyse-geopolitique-les-vraies-questions-sur-lintervention-francaise-en-centrafrique/  
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PANAF-NEWS 26-05-2013  
Le cinquantenaire d’échec de l’entente africaine 
Le 24 mai 2013 
 
 
Il ne saurait échapper à tout esprit éveillé, que la matérialisation en efficience d’une entente sous revendications et représentations politico juridiques, passe inexorablement par la sécurisation des valeurs prônées et escomptées par le désir d’entente. 
 
De l’OUA à l’U-A la trahison se fortifie… 
 
L’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) s’était donnée pour principales missions : 
1- Promouvoir l’unité et la solidarité des Etats africains. 
2- De faire acte de voix collective du continent. 
3- Lutter à l’éradication du colonialisme. 
 
L’Union Africaine qui succédera en 2002, elle s’orienta plus dans : 
1- La promotion de la démocratie. 
2- Les Droits de l’Homme. 
3- Le développement à travers l’Afrique, surtout par l’augmentation des investissements extérieurs par l’intermédiaire du programme du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). 
 
Autrement de l’OUA à l’U-A, la continuité fut actée sans qu’aient été pour partie réalisés les visés par la défunte OUA. Tant l’Afrique ne s’exprime que par les voix discordantes et dissonantes en appui de particularisme culturel et historique ; Que fut sanctifiée « de trahison ? » la remise à la dépendance extérieure pour le développement. 
 
…la désolation s’enracine. 
 
Pour tout scrutateur de la posture de l’Afrique dans ce monde de toujours gouverné par les questions sécuritaires, ce dont s’en référent le belliciste de guerre dite préventive, et d’accompagnement l’innovation technologiques de toujours plus meurtrière sous l’invocation de dissuasion : il ne saute qu’au yeux que d’échecs dans la participation et matérialisation à la prévention et la dissuasion à l’observation de l’Afrique. Depuis un cinquantenaire, que d’envolées lyriques autour des postures bénéfiques de la force par l’entente solidaire ou la communion des politiques en guise de puissance. Le résultat n’en reste de toujours pas éloigné de l’intentionnel…à en croire qu’un cinquantenaire n’est en soi suffisant pour exprimer et matérialiser des volontés et réalités criardes de nécessitées à l’émergence. 
 
De la froideur de la constatation d’échec de sécurisation des espaces territoriaux et des populations, par l’entremise première des Africains, comme le dévoile désolément la récente intervention française au Mali, et l’innombrable des échecs africains au Darfour, en R.D Congo, à Madagascar, en Somalie, etc., s’impose de constat l’existence d’un machiavélisme concerté à l’échec. 
 
Des causes de l’échec de l’entente africaine 
 
Le succès d’une entente ne trouvant écho, adhésion populaire, et cause efficiente, qu’à la mesure où elle est portée par de forte personnalité d’esprit et au courage certain ; comme en connu l’Afrique avec des leaders tels que le jeune Thomas Sankara et l’expérimenté Mouammar Kadhafi. Hors ces derniers furent victime, par préméditation, d’assassinat avec l’assentiment complice par inaction de secours sécuritaire de leurs pairs Africains. Ainsi, les revendications d’ententes au mieux être en développements territoriaux et mieux vivre en harmonie des populations africaines, se voient abandonnées à des dirigeants ectoplasmiques. 
 
Pas donc étonnant que l’Afrique soit de toujours dépendante pour des questions sécuritaires en tous genres de l’étranger. Ce qui non pas d’une ironie gouverne l’intention aux développements de l’U-A. 
 
La forfaiture de la sécurisation africaine 
 
La perception première de la sécurité étant celle de nature militaire, l’échec dans ce domaine est des plus criard et certainement enfoui de malhonnêteté africaine. Tant il est indiscutable que les forces en armes de défenses et de sécurités africaines, formées exclusivement pour ce qui est de l’encadrement selon le précepte soutenu par l’U-A (concours extérieurs), ne sont spécialisée qu’à faire face à la menace interne : autrement formées à châtier les mouvements contestataires non armés en interne. 
 
Ainsi, aucune armée africaine (exception dans de moindre mesure de celle Sud africaine) ne saurait prétendre à l’indépendance en matière d’équipements en armement et surtout en ravitaillement. Tout comme d’instruction selon des préceptes tirés du savoir faire et environnement occidental, les armées africaines ne sont aucunement préparées à faire face à leur propre environnement. Comme le confère la récente débâcle de celle malienne face à l’intervention d’une cohorte hétéroclite bien moins équipés par ailleurs. Si l’armée tchadienne fut sollicitée en concours de victoire par la force du nombre et la supériorité de l’équipement à de celle française au Mali, cela n’est autrement la conséquence de son aguerrissement tiré de la guerre qu’elle mena à la Libye dans les années 80. Ce qui relègue, de défaut d’aptitude à l’environnement qui est leur, les nombreuses autres forces armées africaines (650 Burkinabés, 400 Béninois, 650 Nigériens, 800 Nigérians, 400 Togolais, etc.) qu’à une présence de cérémonial. Il n’est pas à omettre que dans le cadre de l’intervention et la sécurisation de ce territoire qu’est le Mali, la communauté internationale projette et s’investit déjà par l’entremise de forces occidentales (britanniques, françaises, us, etc.) à la réformation adaptée à l’environnement d’unités de forces armées maliennes. 
 
L’ancrage de l’échec sécuritaire 
 
À la survenance de l’U-A, il fut allégué, d’ancrage d’intentionnel, le nécessaire de la mise en place d’une armée africaine à vocation internationale. Autrement composée d’unités des armées africaines existantes…donc d’unités à la l’incompétence certaine. Il est de ce constat ou cette affirmation, opportun de rappeler la volte face de la force multi internationale de l’Afrique Centrale (FOMAC), qui composée d’unités des armées de cinq des six pays devant la composer (Cameroun, Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée Equatoriale, République Centrafricaine, Tchad) s’est illustrée par son refus et incapacité à combattre une rébellion mal et peu équipée et faiblement constituée en terre centrafricaine (Chute du régime Bozizé à la faveur d’un remplacement par la Séléka : alliance en langue Sango locale). 
 
Ainsi donc, l’intentionnelle de la mise en place d’une future protectrice armée africaine internationale prendrait plus la pas de ce que l’on nomme d’immodeste : éléphant blanc. Non seulement celle-ci en l’état de ses balbutiements actuel se trouverait sous le commandement d’un chef en piteuse en santé, l’ex général de corps d’armée et ex président intérimaire de transition de Guinée-Conakry, Sékouba Konaté, et dont les faits d’armes ne sont élogieux (autre ectoplasme) ; mais l’ensemble des ces officiers encadrant inconnus pour l’heure, ne serait distinct de formation de ceux en exercice déplorable des incompétentes forces armées actuelles. 
 
Et en poursuite d’inefficacité, la dépendance de cette probable future armée internationale africaine, en sera de plus belle de l’extérieure (projection U-A) en matière d’équipements et autres logistiques et ravitaillements. Il n’est pas à méconnaître ou négliger le nécessaire de réformation à l’exercice et surtout au maniement des armes que devront suivre, aux résultats incertains, les militaires de cette future armée internationale africaine, en ce qu’ils ne sont certainement pas équipés de matériels identiques dans leur pays de rattachement. 
 
Le nécessaire d’une réappropriation et réorientation de l’entente africaine 
 
L’entente africaine majeure de nos jours qu’est l’U-A, désole ou s’inscrit plutôt dans la droite ligne de sa politique de recours à l’investissement extérieur par son financement extérieur à pas moins 77� la concrétisation de son existence par l’Union Européenne (U-E). D’une autre abjection ou bondieuserie, les bâtiments abritant le siège institutionnel lui ont été offert par la coopération chinoise. Faits qui de fond d’humiliation ne se portent guère à la valorisation d’un esprit d’entente. Pas étonnant en occurrence que la sécurisation des intentions gouvernées par les missions allouées aux différentes ententes, ne puisse en être autrement et de facto populairement soutenue. 
 
L’entente africaine pour être sauve, se doit de se sauver des préceptes et conditionnalités actuelles de l’assistance extérieure. Ceux-ci n’ouvrant qu’à la dépendance et domination des populations africaines, et de conséquence à l’affaiblissement de toute émergence sociétaire, et de menace au renforcement de la non sérénité et pérennité de toute entente. Et d’inévitablement, cela nécessite l’émergence d’une ou plusieurs forte(s) personnalité(s) à la tête d’un ou plusieurs Etat(s) africain(s), qui si non suivi par leurs autres pairs dans la rénovation de l’entente africaine devra/devront s’en remettre aux populations transnationales et d’avec elles instituées une nouvelle forme d’entité représentative. 
 
Joseph TAPA 
http://www.visionafricaine.fr.gd/newsletter.htm  
 
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Lettre ouverte à Son Excellence Monsieur Jean Ping, Président en exercice de la Commission de l’Union africaine. Mise à jour ce 08 septembre 2011. 
 
Monsieur le Président; 
Je viens par la présente lettre vous exprimer, en tant qu’Africain soucieux du devenir de l’Afrique, mon indignation quant à votre politique au sein de la Commission de l’Union africaine. Cette indignation fait référence à votre gestion des deux crises majeures de ces derniers mois auxquelles votre commission a eu à faire face, la première la crise en Côte d’Ivoire et la seconde, en Libye dont elles se sont soldées par des assassinats de masse, la deshumanisation de l’homme africain, de violentes répressions voire de graves violations de droit de l’homme et surtout l’humiliation flagrante d’un chef d’Etat africain et de son épouse, des personnes avec qui vous avez eu des relations fortes. 
Je voudrais avant de porter mes observations sur votre politique, revenir sur mon rêve africain mon rêve pour l’Afrique, mon rêve d’être fier d’être noir comme je suis, dans ma peau et heureux de vivre et souffrir sur mon continent et que depuis votre gestion des crises sus-citées, je le vois brisé. 
Le lancement de la création de l’Union africaine à Syrte le 9 septembre 1999 était pour moi le début du rêve africain. Je me suis dit, voila enfin, l’Afrique va se libérer du joug de la colonisation et de l’humiliation inimaginable dont elle fait l’objet par les puissances impérialistes. C’était pour moi aussi, le rêve de la fin du folklore africain des rencontres de l’OUA animés par les administrateurs africains de la France en Afrique. Je pensais comme mes amis des mouvements de la jeunesse africaine déjà à une organisation décolonisée, forte et jouant le rôle d’union entre les peuples du nord, du sud, de l’est et de l’ouest de l’Afrique pour une ouverture réelle de l’Afrique sur le monde, pas par des images pathétiques de la misère, de la disette et des maladies sulfureuses mais par son poids économiques et sa bonne gestion des ressources naturelles pour satisfaire le rêve de toute notre génération, celles qui nous ont précédées et de celles à venir et, faire aussi que nous soyons joyeux, contents, fiers d’appartenir à l’Afrique comme nos frères et sœurs d’Europe, du Canada, d’Amériques et d’Asie. Je rêvais voir enfin que cela cesse la mort volontaire de mes frères et sœurs qui tentent à longueur de l’année l’aventure de la traversée de la méditerranée pour une vie meilleure en Europe ou se donnent en repas aux requins de la méditerranée. C’était cela mon rêve ! et je ne suis pas resté à ce stade j’ai œuvré et milité pour la renaissance africaine et de l’un de mes combats, ce fut la Charte de la jeunesse africaine dont j’ai avec mes amis de la jeunesse africaine jeté les bases à Bamako au Mali en 2005 et qu’elle traine aujourd’hui dans les administrations africaines sans effets réels, peut-être en document de bibliothèque.  
Pour être honnête, monsieur le Président, depuis votre arrivée à la tête de l’Union africaine, tous mes amis combattants pour une Afrique unie se sont reculés et ont perdu l’enthousiasme d’avec votre prédécesseur. J’ai résisté, je suis resté sur les lignes à espérer que vous combleriez nos attentes avec votre esprit de grand diplomate, de visionnaire, d’homme à actions lentes mais à grands effets. Aujourd’hui, je rejoins le camp de mes amis qui ont quitté le bateau au même moment que le Président Alpha Omar Konaré. La crise en Côte d’Ivoire et puis en Libye me laissent comprendre que votre agenda et celui de l’Afrique sont opposés. 
Monsieur le Président ; 
Prouvez à l’Afrique que vous avez des bonnes intentions et que celles-ci sont réelles. Dites-nous que les Etats-Unis d’Afrique c’est pour demain. Dites-nous que nous sommes prêts pour la monnaie unique africaine, pour une armée africaine, un parlement réel africain, pour une identité unique en Afrique, la circulation des personnes et des biens du nord au sud de l’est à l’ouest. Donnez-nous des perspectives. Expliquez-nous pourquoi nos frères et sœurs sont morts en Côte d’Ivoire, dites-nous où sont passés le Président Laurent Gbagbo et son épouse. Parlez aux peuples d’Afrique, expliquez-leur leur futur, faites-les rêver, dites-leur où vous aboutirez au terme de votre mandat et expliquez-leur pourquoi tous ces morts en Côte d’Ivoire et en Libye et qu’est-ce que vous faites pour eux. J’ai des soucis immenses, des questions qui m’abondent et je voudrais que vous me donnez satisfaction et par-là, à toute la jeunesse africaine. 
Monsieur le Président ; 
Vous revenez de Paris où vous avez participé au sommet du Groupe de contact sur la Libye aux côtés du Président Sarkozy et tous ceux qui bombardent la Libye, donc l’Afrique. Vous avez été satisfait des résultats de la rencontre et au final, vous avez dressé votre bilan à travers votre communiqué de presse par la voie du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine. Vous êtes désormais heureux de recevoir à Addis-Abeba, les membres du CNT, Conseil National de Transition libyen, siégeant à côté des présidents africains et des dignes fils de l’Afrique comme Robert Mugabe. Vous êtes très satisfait ! 
La Commission de l’Union africaine est vraiment dans une impasse. Elle ne sait même plus ce qu’elle veut vraiment. Elle n’a même plus d’horizon. Elle semble être à l’image de l’OUA.  
Au demeurant, le Président de l’Union africaine a totalement oublié qu’il s’était opposé à se rendre à Paris au mois de Mars 2011 lors de la première réunion de Paris qui a jeté les bases de la destruction de la Libye souveraine.  
Quelques jours après les pluies de bombes qui se sont abattues du 19 au 22 mars 2011 détruisant tout l’arsenal militaire de la Libye et tuant de centaines d’innocents civiles libyen, le Comité ad hoc de Haut niveau de l’Union africaine dont fait partir Monsieur Jean Ping, Président de l’Union africaine, a été interdit de survoler l’espace aérien libyen par ce groupe de contact sur la Libye dirigé par la France, pour rencontrer leur homologue Kadhafi pour discuter de la mise en œuvre de la feuille de route de l’Union africaine. Les Africains, nos Chefs d’Etat en exercice, sont interdits de survoler leur propre espace aérien, sur leur continent…  
Quelques semaines après, ce comité ad hoc a reçu l’autorisation minutée du Groupe de contact sur la Libye pour visiter la Libye et présenter sa feuille de route aux deux parties en conflit. Monsieur le Président, souvenez-vous de votre communiqué, vous avez exprimé votre quiétude sur la position de la Libye et de votre ami Kadhafi de respecter la feuille de route de l’UA et de se mettre à l’écart de toute discussion et de l’autre côté, vous avez exprimé votre regret.  
En effet, le regret était le langage diplomatique mais vous n’avez pas exprimé votre colère sur la façon dont vous avez été brutalisés à l’aéroport Begnin de Benghazi lorsque les renégats du CNT vous ont traité de nègres et que si vous tardiez sur leur sol, ils devaient en découdre avec vous comme ils l’ont fait dès le début de leur soi-disant révolution en égorgeant en pleine rue des Noirs comme vous. Sur les images des chaines de télévision, nous avons assisté au lynchage de votre véhicule par ces racistes, islamophobes et criminels de Benghazi donc du CNT. 
Vous vous êtes opposés avec votre commission depuis le mois de février 2011 à toute intervention extérieure en Libye. Vous avez martelé cela à multiples reprises que la Libye est sur le sol africain et que c’est l’UA qui doit régler la crise libyenne. Les rencontres d’Addis-Abeba de mai 2011, de Malabo de juin 2011 confirme les positions régulières prises par l’UA et tous les Chefs d’Etat africain.  
Avez-vous été une seule fois, entendu? 
La supra-organisation africaine a été humiliée par la petite Ligue arabe et c’est sa décision qui a eu gain de cause et la Libye est passée de No Fly Zone, en champs de bataille et de ruine et, aujourd’hui la Libye est orientée dans une guerre durable dont les conséquences vont s’étendre dans les mois et années à venir sur toute l’Afrique et le cycle infernal de la colonisation va reprendre. Que diriez-vous de votre bilan de passage à l’Union africaine ? Que c’est vous qui avez libéré la Libye ? La Côte d’Ivoire des dictateurs sanguinaires comme le peignent les génocidaires de notre continent que sont la France, la Grande Bretagne, l’Allemagne, l’Italie et les Etats-Unis d’Amérique qui n’ont pas toujours demandé pardon pour les millions de nos frères et sœurs, de nos grands-parents et aïeux qu’ils ont décimés et contraints à l’exile.  
Votre désir actuel de vouloir engager un processus de reconnaissance du CNT au sein de l’UA et par les Etats membres de l’Union africaine est un dénis de justice pour les victimes libyens, étrangers et africains morts innocemment sur le sol libyen dans un conflit national et une guerre internationale lancée par les pays impérialistes qui préservent leur intérêts sur l’Afrique que vous auriez pu éviter en mettant en valeur l’Afrique, votre organisation, en imposant aux Etats-membres siégeant comme membres non permanent au Conseil de sécurité de s’abstenir de tout vote contre un pays africain quel que soit le sujet comme les pays permanents qui y siègent se font entre eux.  
Vous voulez ignorer que ces gens du CNT ont ruiné la vie des milliers d’africains, des enfants et des femmes qui vivaient en paix en Libye depuis plus de trois décennies, qui n’ont eu pour Libye que leur vrai pays et qui du jour au lendemain, se retrouvent sans repères. Voulez-vous ignorer que ces renégats et clowns libyens affichés par monsieur Sarkozy viennent de commettre un génocide sur nos frères et sœurs libyens, noirs libyens et sub-sahariens que vous avez rencontrés pendant cette crise lors de vos précédents séjours en Libye à Bab el Aziziya la demeure du Guide libyen en les traitant de mercenaires de Kadhafi. Voulez-vous ignorer que vous devez en tant que premier africain, leur demander des comptes et lancer une enquête sur les disparus libyens et étrangers. Avez-vous ignoré votre très cher ami Kadhafi que vous consultiez à bout de champs sur les questions africaines ? Avez-vous oublié tout le soutien qu’il vous a apporté à votre candidature à la tête de l’UA ? Lui avez-vous poignardé derrière le dos comme l’a déjà fait l’un de ses amis président de l’UA… Où est passé le rapport de la Commission d’Enquête conjointe Union africaine et Parlement africain que j’ai personnellement reçue dans mon bureau à Tripoli ? Sur quelle base l’UA devrait se fonder pour recevoir le CNT à Addis-Ababa… élu par le peuple libyen ? Une émanation du peuple libyen ? Et la feuille de route de l’Union africaine, où est-elle ?  
Monsieur le Président, quelle histoire voulez-vous laissé à la postérité africaine ? 
Pour le moins, je vous fais tenir le rapport trimestriel de la Commission d’Enquête Non-gouvernementale que j’ai eu le privilège de gérer et j’ose espérer qu’il pourrait vous être utile. 
L’Afrique va très mal. Et la Commission de l’Union africaine semble ignorer qu’elle doit donner des comptes aux peuples africains sur ses actions. L’Union africaine n’est pas seulement pour les Chefs d’Etat africain, c’est pour tous les africains, pour nous, pour tous ces africains déportés de gré ou de force que vous avez reconnus au sein de la 6ème région d’Afrique. A nous tous, vous devez des comptes. Aussi longtemps vous nous ignorerez, nous jetterons les bases d’une nouvelle Afrique différente de celle que vous percevez mais de celle que nous, Africains de l’intérieur et de l’extérieur, percevons. Nous voulons la liberté, la décolonisation, le retrait de l’Afrique des organisations internationales qui ne nous honorent pas, qui ne nous reconnaissent pas, qui nous méprisent. Nous refusons toute subvention extérieure et nous voulons l’Afrique pour nous Africains.  
La jeunesse africaine dont je fais partie vous demande de lancer un forum de discussion sur le site de l’organisation pour donner une tribune libre aux Africains de toutes couches confondues. Nous vous demandons de sortir des arcannes de l’administration pour être plus prêt de nous. Ne démesurez pas notre silence car notre prochaine révolution ne sera pas annoncée. 
Vous souhaitant bonne réception, je vous prie d’agréer, monsieur le Président, l’expression de mes sentiments distingués. 
 
Gilbert NKAMTO 
- Secrétaire général du Mouvement Démocratique Panafricain pour la Renaissance (MDPR) 
- Co-Coordinateur de Synergie Jeunesse Afrique 
- Membre partenaire du Réseau RAPAD-CEMAC  
 
 
 
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La rapine du siècle : l’assaut des volontaires sur les fonds souverains libyens 
par Manlio Dinucci * Mise à jour 09 mai 2011 
 
Manlio Dinucci revient sur un élément souligné dans nos colonnes dès le début de la guerre de Libye : les puissances coloniales « volontaires » se sont appropriées les colossaux investissements de l’État libyen à l’étranger. L’argent gelé dans des banques occidentales menaçait le monopole de la Banque mondiale et du FMI en finançant des projets de développement dans le tiers-monde. Il continue à « travailler » (non plus sous forme d’investissements, mais de garanties bancaires), cette fois au profit des Occidentaux. 
 
L’objectif de la guerre en Libye n’est pas seulement le pétrole, dont les réserves (estimées à 60 milliards de barils) sont les plus importantes d’Afrique et les coûts d’extraction parmi les plus bas du monde, ni le gaz naturel dont les réserves sont estimées à environ 1 500 milliards de m3. Dans le viseur des « volontaires » de l’opération « Protecteur unifié » il y a aussi les fonds souverains, les capitaux que l’État libyen a investi à l’étranger. 
 
Les fonds souverains gérés par la Libyan Investment Authority (LIA) sont estimés à environ 70 milliards de dollars, qui grimpent à plus de 150 si l’on inclut les investissements étrangers de la Banque centrale et d’autres organismes. Et ils pourraient être plus importants encore. Même s’ils sont inférieurs à ceux de l’Arabie saoudite ou du Koweït, les fonds souverains libyens se sont caractérisés par leur croissance rapide. Quand la LIA a été constituée en 2006, elle disposait de 40 milliards de dollars. En cinq années à peine, elle a effectué des investissements dans plus de cent sociétés nord-africaines, asiatiques, européennes, nord-américaines et sud-américaines : holding, banques, immobilier, industrie, compagnies pétrolières et autres. 
 
En Italie les principaux investissements libyens sont ceux effectués dans UniCredit Banca (dont LiA et la Banque centrale libyenne possèdent 7,5 � dans Finmeccanica (2 �et Eni (1 �: ces investissements et d’autres (dont 7,5 �u Juventus Football Club) ont une signification moins économique (ils se montent à environ 4 milliards de dollars) que politique. 
 
La Libye, après que Washington l’ait effacée de sa liste de proscription des « États voyous », a essayé de se refaire une place à un plan international en misant sur la « diplomatie des fonds souverains ». Quand les États-Unis et l’Union européenne ont abrogé leur embargo de 2004 et que les grandes compagnies pétrolières sont revenues dans le pays, Tripoli a pu disposer d’un surplus commercial d’environ 30 milliards de dollars annuels qu’il a destiné en grande partie aux investissements étrangers. La gestion des fonds souverains a cependant créé un nouveau mécanisme de pouvoir et de corruption, aux mains de ministres et hauts fonctionnaires, qui a probablement échappé au contrôle de Kadhafi lui-même : confirmé par le fait qu’en 2009, ce dernier a proposé que les 30 milliards de dividendes pétroliers allassent « directement au peuple libyen ». Ceci a accentué les fractures à l’intérieur du gouvernement libyen. 
 
C’est sur ces fractures que se sont appuyés les cercles dominants étasuniens et européens qui, avant d’attaquer militairement la Libye pour mettre la main sur sa richesse énergétique, se sont appropriés les fonds souverains libyens. Cette opération a été favorisée par le représentant même de la Libyan Investment Authority, Mohamed Layas : comme le révèle un câble diplomatique publié par Wikileaks, le 20 janvier Layas a informé l’ambassadeur étasunien à Tripoli que la LIA avait déposé 32 milliards de dollars dans des banques étasuniennes. Cinq semaines plus tard, le 28 février, le Trésor étasunien les a « gelés ». Selon les déclarations officielles, c’est « la plus grosse somme d’argent jamais bloquée aux États-Unis », que Washington garde « en dépôt pour l’avenir de la Libye ». Elle servira en réalité pour une injection de capitaux dans l’économie étasunienne toujours plus endettée. Quelques jours plus tard, l’Union européenne a « gelé » environ 45 milliards d’euros de fonds libyens. 
 
L’assaut sur les fonds libyens aura un impact particulièrement fort en Afrique. Ici, la Libyan Arab African Investment Company a effectué des investissements dans plus de 25 pays, dont 22 en Afrique sub-saharienne, en programmant de les augmenter dans les cinq prochaines années, surtout dans les secteurs minier, manufacturier, touristique et dans celui des télécommunications. Les investissements libyens ont été décisifs dans la réalisation du premier satellite de télécommunications de la Rascom (Regional African Satellite Communications Organization) qui, mis en orbite en août 2010, permet aux pays africains de commencer à se rendre indépendants des réseaux satellitaires étasuniens et européens, en réalisant ainsi une économie annuelle de centaines de millions de dollars. 
 
Plus importants encore ont été les investissements libyens dans la réalisation des trois organismes financiers lancés par l’Union africaine : la Banque africaine d’investissement, dont le siège est à Tripoli ; le Fond monétaire africain, basé à Yaoundé (Cameroun) ; la Banque centrale africaine, installée à Abuja (Nigeria). Le développement de ces organismes devait permettre aux pays africains d’échapper au contrôle de la Banque mondiale et du Fond monétaire international, tous deux instruments de domination néo-coloniale, et devait marquer la fin du franc Cfa, la monnaie que sont obligés d’utiliser 14 ex-colonies françaises. Le gel des fonds libyens assène un coup très dur à tout le projet. Les armes utilisées par les « volontaires » ne sont pas seulement celles de l’opération « Protecteur unifié ». 
 
Manlio Dinucci 
 
Géographe et géopolitologue. Derniers ouvrages publiés : Geograficamente. Per la Scuola media (3 vol.), Zanichelli (2008) ; Escalation. Anatomia della guerra infinita, DeriveApprodi (2005). 
Source: http://www.voltairenet.org/article169542.html 
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"La Libye a des alternatives et des choix stratégiques prêts au cas où elle verrait l'Afrique se désorienter face son avenir ", a martelé le Guide de la révolution hier à Tripoli devant les journalistes des médias internationaux. Mise à jour 31 janvier 2008).  
 
Le Frère Guide Mouammar Al Kadhafi a indiqué hier à Tripoli devant les journalistes des médias internationaux que le prochain sommet africain serait décisif pour mettre fin aux différents renvois et aux différentes hésitations bref à la perte de temps autour de la question de l'unité de l'Afrique. Ce sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine qui devra se tenir du 1er au 2 février à Addis-Abeba devrait dévoiler oui ou non l'existence d'un complot contre l'unité de l'Afrique, sa vente aux enchères, et le partage qui se hisse sur les intérêts du continent par les puissances mondiales afin de détruire l'avenir d'un peuple longtemps martyrisé. 
 
Le Guide a tenu à se faire écouter par le peuple africain et faire aussi entendre sa ferme et réaliste vision auprès des dirigeants africains qui tergiversent sur la mise en commun des efforts de chaque état pour faire un tout, dans la réussite de la collectivité. Il fustige l'opacité de la démarche des gouvernements africains vers la cristallisation d'un noyau politique continental fort. Et surtout la prise de position de certains leaders africains pour qui, il faudrait référer le rapport de l'UA pourrait retourner auprès des fonctionnaires pour d’autres amendements éventuels. Ce qui compromet bien évidemment le caractère évolutif du processus de la création des Etats unis d'Afrique comme ont été posés les jalons à Accra en 2007. Ce qui fait dire au guide de la révolution que: "La conférence d'Addis-Abeba doit être une conférence décisive car celle-ci devra faire la lumière sur l'existence ou non d'un complot qui vise à mettre un véto sur l'unité de l'Afrique, à brader ses richesses, mettre aux enchères tout un continent et faire partager l'Afrique entre les puissances mondiales, se désister de son avenir et celui de ses enfants ou alors, il devrait y avoir des justificatifs qui devraient indiquer les avancées de ce que l'Afrique a eu à faire pendant les huit années qui ont précédé l'établissement de l'Union Africaine. (...) Tout sera éclairci à Addis-Abeba, où ce sommet serait un sommet décisif et marquera la fin des ajournements, des hésitations et la perte de temps ou bien, si les ajournements, les atermoiements et les justificatifs qui sont devenus une habitude pour nous se perpétuent, ceci signifierait l'existence d'un complot que le temps confirmera par la suite. Et les bradeurs de l'Afrique seront jugés par les peuples africains. Dans le cas où le gouvernement ou l'élargissement du conseil exécutif ou la prise de décisions efficaces en rapport avec l'union et l'unité du continent seraient repoussés comme par le passé ceci signifierait l'existence d'une puissance qui est aux aguets et dont la mission est la liquidation de l'Afrique et l’usurpation de son avenir". 
 
Répondant aux chroniqueurs de circonstance, le guide martèle : "La Libye a des alternatives et des choix stratégiques dûment prêts au cas où elle verrait l'Afrique se désorienter de son avenir ", a-t-il martelé en ajoutant "que l'enthousiasme de la Libye pour l'unité africaine, pour une force africaine commune, pour l'établissement d'un gouvernement fédéral africain comme les États-Unis d'Amérique, l'Europe, la Chine, le Brésil , l'Inde, est d’un atout pour l'Afrique dans sa totalité et non seulement pour la Libye (...) Ceux qui disent que la Libye est enthousiaste pour l'unité africaine, ou pourquoi Kadhafi s'accroche tellement à cette unité... Je leur dis, ceci est pour une Afrique unie et pour une commune avancée commune pour tous les africains". 
 
La Libye ne participera pas à la braderie de l'Afrique, ajoute-il "personnellement je ne contribuerai jamais à la mise aux enchères de l'Afrique, et que lorsque je découvrirai l'existence d'une trahison, d'une corruption et d'un désistement sur l'avenir de l'Afrique et sa destruction, j’informerai les citoyens africains de cette honteuse vérité".  
 
Quant à ce qui concerne la Libye, des alternatives et des choix stratégiques sont prêts dans le cas où elle s'apercevra que l'Afrique se désoriente de son processus de développement et d'émancipation. La Libye peut jouer un rôle décisif dans l'établissement d'un espace au-delà des trois espaces qui sont connus, l'espace méditerranéen, arabe et islamique. La Libye fait partie de la mer méditerranéenne qui est un espace mondial et stratégique. La rive européenne de la méditerranée accueillerait avec cordialité que la Libye soit son partenaire, puisqu'elle est un lac de pétrole et de gaz et qu'elle s'étend sur environ deux milles kilomètres sur la rive sud de la méditerranée. La Libye dans ce cas profiterait de son partenariat avec le côté puissant et développé, possédant les nouvelles technologies. 
 
La Libye a un autre espace qui est l'espace arabe où elle peut jouer un rôle dans son émergence, de l'Afrique du Nord jusqu'en Irak. C'est une force pétrolière, gazière et humaine possédant des potentialités et des positions stratégiques de Gibraltar au Canal de Suez à Bab Almandab au détroit d'Ormuz. Autre concept selon le Guide, La Libye est une partie du monde islamique, qui s'étend de Marrakech jusqu'en Indonésie, et un jour elle jouera un rôle dans la constitution de l'espace islamique très puissant sur la base de l'Islam.  
 
Selon l'expression de JANA, le frère guide Mouammar AL Kadhafi insiste sur l'inexistence chez les libyens d'une phobie à l'encontre de l'intégration avec l'Europe et la mer méditerranée "car nous les révolutionnaires en Libye, nous possédons une culture, une religion et un patrimoine historique très importants qui a fait changer la carte du monde plusieurs fois et de manière répétitive. Nous nous sommes désistés du complexe d'infériorité, de l'oppression et du complot qui disent que l'Europe et la mer méditerranée font peur et peuvent nous vaincre et nous coloniser. (...) l'Afrique si elle veut se désister de son avenir, nous avons des alternatives stratégiques prêtes. Ce sont les pays africains qui mourraient car ils ne possèdent pas les capacités qui leur permettraient de sortir de la pauvreté dans laquelle ils ont été coincés".

 

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