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Participer aux travaux du MDPR

LE MDPR A ADDIS-ABEBA 
15-22 NOVEMBRE 2006 
 
Le sommet de l'ADF V (Fifth African Development Forum) qui s'est tenu du 16 au 18 novembre 2006 à Addis-Abeba en Ethiopie a connu la participation de plus de 500 jeunes africains venus d'Afrique et de la diaspora ainsi que celle des ministres africains en charge de la jeunesse. On a noté également la présence à la session d'ouverture du Secrétaire général sortant de l'ONU Kofi Annan, le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi, le Président de la Commission de l'Union Africaine Alpha Omar Konaré. On n'ignorera pas les imminentes personnalités politiques africaines, les parlementaires qui travaillent sur les questions de la jeunesse dans leur différent pays, les corps diplomatiques accrédités à Addis-Abeba, les cadres et experts des organismes spécialisés de l'UA et de l'ONU, la présence du vice-président Tanzanien, Dr Ali Mohamed Chen, l'ex-Premier ministre canadien Paul Martin, le premier ministre Suisse et les partenaires de développement d'Afrique et de l'occident. 
 
Ayant raté la cérémonie d'ouverture et la première session des travaux dans la journée du 16 novembre dues au vol manqué du 14, reporté au 15 novembre via le Caire-Nairobi-Addis-Abeba, je suis arrivé le 17 novembre à neuf heures et demie et j'ai rejoint le lieu de la conférence à 13 heures où j'ai participé à l'atelier traitant de la participation de la jeunesse aux transformations sociales en Afrique.  
 
Des travaux en ateliers aux sessions plénières, les délégués ont traité plusieurs thèmes repartis sur les trois jours du forum suivant l'ordre suivant: 
 
1er jour: 
 Education et formation. 
 Emploi et migrations. 
 Promotion de l'esprit d'entreprises. 
 Les TIC (Techniques d'information et de la communication). 
 Santé des jeunes et VIH/SIDA. 
 Environnement et moyens de subsistances durables. 
 Jeunes et processus de décision économique. 
 
2ème jour. 
 Culture et rapports intergénérationnels. 
 Les filles et les jeunes femmes. 
 Les jeunes et les enfants. 
 Les jeunes et la religion. 
 Risques et perspectives pour les jeunes en milieu rural et en milieu urbain. 
 Le volontariat des jeunes. 
 La participation des jeunes à la transformation sociale. 
 
3ème jour. 
 La caractérisation et la définition de la jeunesse.  
 L'identité et la citoyenneté africaine. 
 Jeunes africains de la diaspora. 
 Les jeunes dans les règlements des conflits et la consolidation de la paix. 
 La participation des jeunes au processus politique.  
 
Cette troisième journée sera aussi marquée par une session spéciale consacrée à une franche discussion entre les jeunes et les leaders politiques africains avec un invité spécial, l'ex-Premier ministre canadien Paul Martin qui n'a pas raté de confronter les dirigeants africains face à leur incapacité à se constituer en un bloc contre les hégémonies occidentales. D'un franc-parler, Paul Martin est revenu sur les principes des Etats-Unis d'Afrique si cher au guide Moammar Al Kadhafi et il a démontré avec perspicacité comment l'Occident s'est bien outillé contre l'Afrique et que la réponse de l'Afrique aux défis mondiaux de l'heure ne se passera pas tant que l'abandon de la souveraineté des Etats africains se fera dans l'optique de favoriser la création des Etats-Unis d'Afrique avec une dynamique économique commune, des mesures communes d'exploitation des ressources minières et naturelles.  
 
On retiendra en général le lancement officiel de la charge africaine de la jeunesse par le Président de la commission de l'UA le 16 novembre 2006 lors de son discours d'ouverture du cinquième forum africain pour le développement, l'appel des pays membres de l'Union africaine à la ratification de ladite charte; à rappeler que le Mali et le Bénin sont les premiers pays l'ayant déjà ratifiée, l'appel des réseaux de jeunesse dans la promotion et la vulgarisation de ladite charte, le travail en synergie des organisations de jeunesse, la mise en application "pratique" des projets contenus dans la charte.  
 
Le forum s'est achevé le 18 novembre 2006 au soir. Il est important de souligner qu'il a été une réussite mais il reste que les décisions prises à Addis-Abeba puissent être mise en application non seulement par les jeunes mais également par la classe politique africaine.  
 
Faudrait-il encore souligner ici la pertinence des interventions des membres du réseau SJA qui n'ont fait qu'accroître la différence qui existe dans notre dynamisme et dans la ligne de notre philosophie. Beni Toralta Laya du Tchad n'a pas manqué d'interpeller les gouvernements et les organismes dits internationaux à respecter le contenu de la Charte africaine de la jeunesse et à faire valoir la représentativité de la jeunesse plurielle lorsqu'ils forment des délégations pour des activités de jeunesse, loin des couleurs politiques et des obédiences ethnique ou tribale.  
 
Pour ma part, il a été question, qu'à côté des dispositions prévues dans le projet de la déclaration finale, qu'on y insère de manière claire et substantielle des éléments qui intègrent avec force la participation des jeunes dans les débats et les prises de décisions qui concernent l'Afrique pour que cela ne reste pas seulement l'apanage des partis politiques ou de la classe politique au pouvoir. Ces éléments portaient sur trois points essentiels qui touchent la politique, l'immigration et la science et dont je les résumais en ces termes :  
 
(1) Les jeunes organisés au sein de leur structure nationale, sous-régionale voire régionale doivent avoir accès aux dossiers qui concernent l'Afrique et doivent aussi être intégrés dans les débats qui concourent à la ratification de ceux-ci. 
(2) L'immigration doit être considérée comme une réalité africaine et les gouvernements africains doivent retenir dans leurs politiques, les mesures proposées par la jeunesse afin de réguler et de reculer le phénomène de l'immigration honteuse qu'on découvre à travers l'Afrique. 
(3) L'Afrique dispose des valeurs qu'il faille leur donner une nouvelle impulsion. Un engagement pour la promotion du savoir et de la création doit être réalisé en vue d'orienter la population africaine vers les recherches scientifiques et la création des nouvelles technologies sur des spécificités qui répondent aux besoins du peuple africain.  
 
L'on ne saurait dire mieux car ces propositions comme de centaines d'autres étaient enregistrées puis traduites aux experts pour être insérées ou réfutées dans la dernière mouture de la déclaration finale que nous recevrions de la commission de l'UA. 
 
Les coulisses de l'après forum: 
Concernant le dossier de la SJA à savoir le protocole d'Accord UA/SJA, la lettre de reconnaissance de l'UA pour les organisations à dimension panafricaine, la commission a suggéré la convocation dans les mois à venir d'une rencontre entre l'UPJ (Union Panafricaine de la Jeunesse) et les organisations de la jeunesse qui se réclament organisations panafricaines afin de discuter sur les tenants et les aboutissants de ce concept et adopté une position commune sur les critères de reconnaissance. Ce n'est qu'à ce prix, que l'UA pourrait venir à reconnaître de manière officielle, les organisations dites panafricaines. Il reste que le protocole n'était pas trop à l'ordre du jour vu le calendrier de la commission très surchargé. 
 
La commission des ressources humaines, sciences et technologies a par ailleurs félicité avec enthousiasme le travail que mènent la SJA, le MDPR et le RAPAD/CEMAC dans le cadre de la promotion de l'unité africaine. Ce fut là, l'un des leitmotive qui a poussé l'Union Africaine à prendre en charge lors de ce forum de l'ADF V, les cinq organisations panafricaines qui oeuvrent avec corps et engagements pour l'unité et la promotion de la renaissance africaine, nous a-t-elle rappelé par la voix de Dr Raymonde Agossou.  
 
Pour Darafify que bon nombre d'entre-nous connaissent bien, il a adressé un message entier à tous les jeunes du réseau SJA en ces termes:  
"Je vous remercie sincèrement pour votre travail et votre enthousiasme pour la Renaissance de l'Afrique à travers sa jeunesse. Comme vous l'avez constaté au moins à deux reprises nous avons identifié en vous et en votre réseau du MDPR et de la SJA des éléments dynamiques et sincères par rapport aux enjeux importants et capitaux (je dis bien capitaux) liés à la promotion, l'unification de l'Afrique ainsi que la mise en oeuvre de la Charte qui défend la cause et l'avenir de la jeunesse africaine. Raison pour laquelle nous vous avons toujours associé à nos grands rendez-vous ici. Nous comptons sur vous et nous sommes fiers de vous. Continuez et bon courage car nous vous assisterons..." C'est tout dire, chers camarades. 
 
La commission a entre autres souligné l'importance des ateliers que nous menons sur les résolutions de Bamako 2005. Elle nous demande de poursuivre nos projets d'amendements de la Charte mais que ceux-ci ne peuvent pas avoir effet tant que la charte elle-même n'est pas ratifiée par au moins 15 pays membres de l'UA et tant qu'elle n'a pas mis au moins cinq ans. 
 
Nous avons aussi essayé d'étendre le réseau vers l'Afrique de l'Est avec les Iles Comores, l'Iles Maurice, Madagascar, le Swaziland, l'Afrique du sud entre autres. Nous aurions leurs détails dans les jours à venir.  
 
Nous avons déploré l'absence du Camarade Bassidy Diabaté qui n'a pas pu, malgré tous ses efforts arrivé à Addis-Abeba. Le fait surprenant, c'est qu'il y avait bel et bien des délégués venus de Bamako.  
 
C'est le mercredi 22 novembre 2006 dernier que je suis retourné à Tripoli. 
 
Etaient présents entre autres membres du réseau SJA, 
- Mohamed Lemine Ould de la Mauritanie, 
- Beni Toralta Laya du Tchad,  
- Karl Martial NASSI du Bénin, 
- Gilbert Rocheteau Nkamto de la Libye, 
- Félicien Bossoula de la République Centrafricaine,  
 
 
Tripoli, le 27 novembre 2006. 
 
 
Gilbert Nkamto, 
Chargé de mission MDPR/SJA 
Addis-Abeba, 15-22 novembre 2006. 
 
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COMMUNIQUE: 
Vu l'ampleur de la tâche qui nous incombe tous au sein de l'Afrique et devant l'admiration des travaux accomplis par le CP du MDPR depuis sa création en faveur de la jeunesse africaine et suite aux résultats des travaux de la dernière assemblée Générale du MDPR tenue à Tripoli en Libye,  
 
La Coordination Nationale du Cameroun tiendra une réunion le samedi 17 juin 2004 à la Cité Verte à Yaoundé.  
 
Il sera question de rendre compte des travaux du MDPR,  
 
-d'informer les membres sur les différentes actions qui ont été menées depuis cette année par l'UA pour la jeunesse africaine et leur incidence pour leur avenir;  
 
-de dynamiser et de renforcer l'équipe MDPR Cameroun;  
 
-de définir une nouvelle politique de développement de la structure sur le plan national et sous régional,  
 
-de définir la méthode la plus efficace que le MDPR Cameroun doit adopter et suivre pour renforcer sa relation avec les autorités et les associations partenaires;  
 
-de programmer l'élection d'un Bureau exécutif pour mener à bien les activités qui seront retenues;  
 
-de mettre sur Pied une équipe et une stratégie pour la diffusion des décisions du CP et de l'UA au sein de la jeunesse;  
 
-de réfléchir sur l'implication du MDPR sur le Projet du CNJ au Cameroun ; des débats constructifs. 
 
Le MDPR en profite pour encourager ses camarades des autres coordinations, pour remercier le CP du MDPR pour sa vision, pour encourager l'UA dans les efforts qu'elle déploie pour trouver des solutions définitives aux problèmes de la jeunesse Africaine et sollicite le soutien moral de tous dans cette initiative. 
 
La Coordination Nationale du MDPR Cameroun 
 
 
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TYPES D'ACTIVITES DU MDPR A TRAVERS L'AFRIQUE. 
 
- Séminaire de formation et d'apprentissage; coordination éducative et culturelle panafricaine. 
 
- Organisation des forums et des Congrès. 
 
- Rencontre des Anciens, discussion avec la masse laboriale. 
 
- Voyage (connaître l'Afrique), recherches, orientations. 
 
- Bourse d'études en Afrique. 
 
- Croisade emploi-jeunes; coopération sud - sud. 
 
- Information, formation et assistance de la masse en milieu rural et urbain. 
 
- Protection de la nature. 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 17.04.2007
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