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Au milieu de la Pensée des Jeunes Africains

Mise à jour ce 02 janvier 2013 
 
 
Vœux 2013 : L’Afrique noyée et humiliée. 
Aurions-nous été témoins du déclic de notre continent ? Nous chantions hier l’hymne de l’occident derrière les thèmes de la dictature, de la démocratie et des grandes valeurs humaines. Nos commentaires étaient divergents, brûlants, opposés, parfois oscillaient dans la même direction et au final, nous étions absents lorsque le jeu réel se jouait devant nos yeux. Ainsi nous avons validé le fameux printemps arabe des pays arabes, un printemps qui n’existe nulle part qu’en occident où Facebook trouve effectivement son répondant. Nos pays africains du nord notamment la Tunisie, l’Egypte et la Libye ont accepté le concept de l’occident et apparaissent aujourd’hui plus fragiles qu’ils n’en étaient hier. Là où le pays avait accepté de se ranger du côté des armes, il a ouvert son espace et transporté sa situation sur d’autres terrains africains et plus précisément au sud du Sahara. L’instabilité a renoué avec le continent et le rêve jadis des Etats-Unis d’Afrique s’effrite jour après jour pour laisser place à la consternation, la désolation et le désespoir. L’Afrique retourne tous les jours à ses vielles habitudes de conflits armés, guerres ethniques et religieuses et avec une singularité actuelle, le terrorisme made de l’Occident.  
Nos thèmes de 99 à 2011 notamment axé sur l’Afrique unie, la monnaie unique, le passeport unique cèdent considérablement leur place à la guerre contre le terrorisme, la création de nouveaux états africains, la guerre non conventionnelle avec des groupes armés soutenus par des tiers visibles et invisibles. L’Afrique redevient l’ombre d’elle-même et nous n’avons qu’à admirer cette triste désolation à l’africaine. 
En 2013, qu’est-ce que nous devons nous en attendre ? Rien ! L’UA est devenue l’ombre d’elle-même… elle court après les conflits qu’elle ne peut ni stopper, ni ralentir. Elle est étourdie et attend que l’occident vienne lui en faire une thérapie.  
Nous avons tous accepté gardé cet état de chose, subissons-le ! En sacrifiant ceux qui nous aidaient à rêver et qui nous faisaient rêver, nous nous sommes nous-mêmes mis l’épine dans le pied.  
Bienvenue 2013, nos meilleurs vœux les meilleurs à tous et à toutes ! 
Gilbert Rocheteau,  
Pour le MDPR.  
 
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Mise à jour ce 05 février 2008 
 
Quand l'Afrique comprendra, il se fera trop tard...  
 
Lorsque j'intitulais dans mon précédant éditorial L'Afrique entre les pièges d'une démocratie importée, certains de nos lecteurs ont compris avec légèreté l'acuité de mon analyse, eh bien, l'histoire n'a pas tardé de donner raison à ce que j'avais considéré, mes élucubrations intellectuelles. L'Afrique n'a-t-elle pas été piégée par la démocratie importée et par une civilisation je dirai africainement exterminatrice dont l'occident en est le défenseur et les africains, ceux qui paient le prix. 
 
A l’université de Dakar au Sénégal le 26 juillet 2007, au lendemain de l'accession de Nicolas Sarkozy à la magistrature suprême française, l'homme du renouveau français lançait la bouteille à la mer devant un parterre de jeunes étudiants africains venus l'écouter. L'homme, dans son franc-parler annonçait la fin d'une époque coloniale et la reformulation d'une nouvelle politique française en Afrique.  
 
Du mépris de tout le peuple africain… de son discours audacieux envers les effroyables leaders africains qui hypothèquent l'avenir de leurs concitoyens, au rejet systématique de l'inexistence voire de l'incapacité des intellectuels africains à façonner l'histoire de leur continent ou à la rééditer ou à l'auréoler, Sarkozy soulevait là un tollé réaliste et visionnaire pour le futur de l'Afrique. Dans ce discours qui avait dégénéré de vives colères et contestations dans les rangs des intellectuels africains surtout de la diaspora et parmi quelques chefs d'état africain dont le contenu du discours semblait les toucher à pic, Sarkozy envoyait le message aux africains, aux inconditionnels africains qui semblaient détenir quelques velléités sur le retrait de la France politique, économique, militaire en Afrique.  
 
Pourtant, Il n'en était pas question... la bouteille à la mer de Sarkozy devait quitter du port de Dakar, alimenter toute l'Afrique de l'ouest afin de noyauter le complot contre le reste de l'Afrique, surtout celle de l'Afrique centrale où se concentre le trop plein des richesses continentales. D'autant puisque si ce même discours, il avait été prononcé en Afrique centrale c'aurait pu trahir le secret français en Afrique. L'AOF (Afrique occidentale française) ne saurait se dissocier de l'AEF (Afrique équatoriale française), ce qui signifierait la mort de la France dans le monde.  
 
De séquence en séquences, l'Europe derrière laquelle la France se cache avance à grand pas pour freiner l'hégémonie de l'Afrique. Avant Dakar, pendant qu'à Accra le 2 juillet 2007 les chefs d'état africains étaient mobilisés pour trouver une issue pour l'Afrique, l'Europe sortait de son ornière. Le jour décisif, où les leaders africains se prononçaient sur l'état d'une Afrique unifiée... l'Europe projetait ses caméras en direction de la Hayes où l'ex-président libérien Charles Taylor y était conduit pour être jugé alors qu'aucune audience n'avait été au rendez-vous. Comme pour dire aux africains, eh... qu'est-ce que vous faites là à Accra... vous seriez aussi bientôt ici à la place de Charles... ça ne vaut pas la peine que vous vous embrouillez là-bas.  
 
De séquence en réplique, l'Europe ne cache pas sa crainte. La goutte d'eau qui fait déborder le vase est le premier sommet Chine-Afrique. Plus de 40 pays africains représentés, 24 chefs d’Etat présents à Pékin, le premier Sommet Chine Afrique s’ouvre samedi 4 novembre 2006 dans la capitale chinoise marquant ainsi un tournant dans les relations diplomatiques et économiques de l’Afrique. Ce virement de l'Afrique vers la Chine touche en plein cœur l'occident. L'Europe dont la France planifie le suicide de l'Afrique. Mais il faut utiliser le nom de l'Europe. 27 pays de l’Union européenne et tous les pays africains se retrouvent à Lisbonne du 8-9 décembre 2007 pour une assise dite équitable à sortir d'un échec cuisant pour les européens; preuve d'une évidence que ces africains là commencent à être audacieux. Ce qui ne laisse pas indifférent les centres d'études stratégiques européennes et américaines qui coopèrent en vue d'une contre-offensive occidentale en Afrique.  
 
Avant Lisbonne, pendant qu'à Tripoli, du 27 au 28 novembre 2007, Tchadiens et Soudanais sont en train de trouver avec l'ONU une solution pacifique au Darfour, en Europe les caméras sont braquées sur les opposants aux régimes tchadiens et soudanais pour qui, il faut la tête de ses leaders. On voit aux grands yeux ouverts comment l'Europe et les USA déroulent le tapis rouge dans leur capitale (Washington-Londres) aux opposants soudanais qui commettent des forfaits inexplicables au Darfour et qui leur apportent du soutien du moins sur le plan visible de la communication.  
 
Quelques semaines après, c'est l'affaire Arche de Zoé qui défraye la chronique. Le ridicule de la France est dévoilé aux yeux du monde et Sarkozy ne loupe pas de faire valoir son message de Dakar. Quoi qu'il advienne, les français n'ont jamais eu tort... c'est une mission salvatrice et les européens doivent retourner chez eux... Et ils sont tous retournés chez eux.  
 
Ensuite Goma en RDC le 26 janvier 2008 où Kabila est contraint contre son gré de signer un accord avec les rebelles de l'Est pour éviter le pire. Puis le Kenya, ou l'Europe nous montre clairement qu'elle n'a rien à foutre du sang africain et que les africains peuvent se cuire comme ils veulent car l'instabilité de l'Afrique est la prospérité de leur monde. Et à Addis-Abeba, pendant que les chefs d'Etat sont à nouveau devant leur destin où il faut décider de la rupture avec la colonisation, l'Europe lâche le missile. Embrasement au Tchad! Tous les médias et télévisions occidentaux sont orientés vers N'djamena. C'est la honte de l'Afrique qui est exposée au Tchad, la France-française en Afrique. Que dire à mes frères, sœurs et amis du Tchad ? Mon éternelle chanson, mon credo continu... L'Afrique doit comprendre, elle doit comprendre que son destin est de l'intérieur et non de l'extérieur. Et à trop reporter, elle finira par comprendre quand il se fera tard. 
 
Le sommet décisif qui se tenait en Ethiopie, du 1er au 2 février 2008, s'est achevé sur un goût insipide, où même les leaders africains désireux d'avancer contre toute contrainte se trouvaient affaiblis devant l'assaut de N'djamena et l'embrasement du Kenya. L'Afrique libre??? L'Afrique qui doit trouver ses marques!!!! L'Afrique simplement piégée. On se disait il y a encore quelque temps après l'arrêt de la guerre au Liberia et au Sierra Leone, qu'une lueur d'espoir était acquise en Afrique. On n'est plus sûr de rien et les efforts incommensurables du Guide Mouammar Al Qathafi sont en passe de devenir nuls car l'Afrique sombre, tous les jours… toutes les semaines. Comme pour dire, on ne peut rien sans l'occident.  
 
Les Etats-Unis d'Afrique sont l'unique alternative pour mettre une fin historique à cette honte de l'Afrique, à cette misère macabre qui nous caractérise, nous africains.  
 
Gilbert. 

 

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Modifié en dernier lieu le 2.01.2013
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